• Que dites-vous bonjour après avoir dit bonjour?Ce livre révèle les principes de base de l’Analyse transactionnelle – voir sur Wikipedia un aperçu rapide.

    C' est un des plus importants livres d'Eric Berne avec un autre classique de l'analyse transactionnelle ou (A.T. pour les connaisseurs) "Des jeux et des hommes". Même si vous n'avez pas comme objectif de vous former à l'A.T. je vous recommande ces deux lectrures. Ces livres se lisent comme des romans policiers, vous comprendrez vite l'intérêt de ce qu'avait découvert Berne.

    Des jeux et des hommes

    Cette méthode d’analyse propose en effet une théorie : la personnalité d’un individu serait composée de trois éléments : le Parent, l’Adulte, l’Enfant. Notre destin serait donc conditionné dès l’enfance par un "scénario" qui dicterait toutes nos actions, entraînerait nos échecs ou nos réussites. Est-il possible de se libérer de ce scénario ? Oui, répond Eric Berne, en proposant un questionnaire qui permet au lecteur de découvrir le pourquoi profond de ses actes. Ce livre est un classique de la thérapie moderne. Aussi important que les grands textes de Freud, auxquels il apporte un complément éminemment utile : l’efficacité immédiate. En effet, cette méthode, qui permet un dialogue avec soi-même – donc avec l’autre – accorde autant d’importance aux événements actuels qu’aux événements anciens de sa vie. 

    C’est quoi l’AT ? Pour vous aider à en savoir plus, voici un site excellent, plein d'explications : "Analyse Transactionnelle" 

    Que dites-vous après avoir dit bonjour?À qui sont destinés ces articles ? Aux personnes qui ne connaissent pas l’analyse transactionnelle et qui veulent quelques premières notions et à celles et ceux qui débutent leur formation.

    Un autre site http://www.analyse-transactionnelle.com/menuat.html vous propose des tests et d'excellents exemples de "Jeux" avec des informations claires pour vous dépatouiller dans le fameux Triangle Dramatique de nos amis/ennemis Sauveur, Persécuteur et Victime.

    Un extrait pour vous donner l'envie d'aller plus loin :

    • « Maintenant, je te tiens ! »

      Lors de la crainte qu'une "injutice" survienne, guetter tout signe avant-coureur pour prendre l'autre en défaut à la première occasion. Il s'agit de se conforter dans l'idée qu'il faut se méfier de tout et de tout le monde. Cela permet d'alimenter les messages contraignants qui nous inhibent et que par projection, les autres n'ont pas le droit d'enfreindre.

    • « Le mien est mieux que le tien ! »

      Chacun défend sa position avec véhémence et dévalorise celle de l'autre qui répond à l'identique. L'enjeu ne réside pas dans le fait de trouver une solution mais dans le choix de celle d'un des participants. Afficher son savoir-mieux-faire, c'est chercher une valorisation et une reconnaissance par le fait d'être choisi, d'être mieux que l'autre.

    • « Oui mais !»*

      Après s'être plaint pour exister aux yeux d'un sauveur qui lui prodigue des solutions toujours insatisfaisantes à ses yeux, la victime bascule en persécuteur de son sauveur pour reprendre le dessus sur la situation et y mettre un terme.

    • « Battez-vous !»

      Semer la zizanie entre deux personnes pour pouvoir intervenir comme le médiateur idéal dans ce conflit qu'il a lui-même provoqué. Trouver une place dans une relation tierce, une place parmi ce couple qui se déchire et dont il veut être le lien.

    • « Regarde ce que tu me fais faire !»

      Culpabiliser l’autre pour masquer sa propre peur ou son propre jugement négatif. Avoir le sentiment d'avoir failli étant tellement insupportable que le rejeter sur l'autre est un moyen d'expulser la tension négative du jugement sur soi.

    *On peut avec intérêt et plaisir voir le film Oui, mais… (2001) avec Gérard Jugnot et Émilie Dequenne.

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  • Sur ce sujet important, le siteEvolute Conseil a édité un long article, précis et bien documenté que je vous conseille d'aller y lire.

    Cet article est assorti d'un test que voici et dont les questions donnent à réfléchir. Pour avoir la solution, allez sur le site.

    Pour savoir si vous êtes un SAUVEUR, une VICTIME et un PERSECUTEUR malgré vous, répondez par oui ou par non aux 18 questions suivantes :

    1. Vous arrive-t-il de venir en aide à des personnes qui ne vous ont pas clairement exprimé qu'elles avaient besoin de vous ?


    2. Vous sentez-vous coupable, fautif et mal à l’aise lorsque quelqu'un de votre entourage éprouve des difficultés et se sent malheureux ?


    3. Vous sentez-vous quelquefois en colère parce que vous êtes convaincu que l’autre irait beaucoup mieux s’il suivait vos directives ?


    4. Vous arrive-t-il de vous sentir exploité dans votre travail et d'avoir l'impression que vous n'êtes pas apprécié malgré tout ce que vous faites pour aider les autres ?


    5. Vous arrive-t-il d’accuser les autres d’être à l’origine de vos problèmes ?


    6. Vous arrive-t-il de vous diminuer ou de vous dénigrer aux yeux des autres ?


    7. Vous arrive-t-il de vous plaindre de vos difficultés sans agir ?


    8. Vous arrive-t-il – plutôt que d’agir de manière autonome – d’attendre que les autres vous « sauvent ».


    9. Vous arrive-t-il d’accorder plus d’importance à la manière dont les autres vous perçoivent qu’à la manière dont vous vous percevez ?


    10. Vous arrive-t-il de quémander – d’une manière ou d’une autre - l’attention des autres ?


    11. Vous arrive-t-il de critiquer les autres parce que ce qu’ils font ne correspond pas à vos attentes ?


    12. Vous arrive-t-il de vous mettre en danger pour obtenir l’attention des autres ?


    13. Vous arrive-t-il de céder au chantage affectif ?


    14. Sentez-vous parfois le besoin d'humilier certaines personnes de votre entourage ?


    15. Vous arrive-t-il de faire agir vos amis, parents ou collègues, de manière à obtenir ce dont vous avez besoin, plutôt que de leur faire une demande claire ?


    16. Etes-vous colérique ?


    17. Vous a-t-on déjà reproché d'être sévère ? de dominer ? d’avoir « toujours » raison ?


    18. Faites-vous du chantage affectif ? Tentez-vous de séduire l’autre pour obtenir ce que vous voulez de lui ?




    Si vous avez répondu « Oui » à deux questions ou plus pour chaque catégorie (Sauveur, Victime, Persécuteur), il est fort probable que vous adoptiez à l'occasion des jeux de pouvoir à l'égard de votre entourage.

    Allez faire ce test, vous y trouverez aussi des solutions pour sortir gagnant de tous les pièges de cette trilogie : victime, sauveur et persécuteur.

     _______________________________________________________________________________

    Référence : Le Site ÉVOLUTE* Conseil, est l' enseigne professionnelle de Renaud PERRONNET, C'est un cabinet de formation destiné aux aidants professionnels (soignants, médecins, éducateurs, conseillers, managers d'établissements de santé, etc.) comme aux aidants naturels (parents, pédagogues, etc.)

    "Parce qu'on ne naît pas humain mais qu'on le devient et que le succès de la relation aidante passe par celle de l'aidant et par sa capacité à évoluer et à s'adapter au changement."

    ÉVOLUTE Conseil aide à une modification du comportement des personnes dans la perception qu'elles ont d'elles-mêmes (confiance en soi, auto-motivation, autonomie) comme dans leurs attitudes sociales (relativisation du point de vue, tolérance, initiative).

     

     

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  • Quelques pistes pour sortir du Triangle dramatique ou Jeux de Persécuteur, de Victime et de Sauveteur.

    Repérer les signaux avertisseurs car il est parfois plus facile de ne pas entrer dans un jeu que d'en sortir.
    - vous êtes fatigué(e) outre mesure,
    - vous avez la sensation de ne plus avoir de temps pour vous,
    - vous commencez à en avoir marre et vous vous le dites,
    - vous vous dites : "Je suis vraiment trop bonne,"  "c'est moi qui fais tout ici."
    - si on vous a dit :  "Mais je ne t'ai rien demandé"  " Mêle-toi de ce qui te regarde"
    - si vous dites : " Ce que j'en fais, c'est pour ton bien"
    - si vous pensez:  "Mais je ne suis pas la bonniche ici"
                                 " Qu'est-ce qu'ils feraient sans moi."
                                 " Après tout ce que j'ai fait pour eux...

    Pour sortir du Sauveteur, du Victime ou du Persécuteur,
    on peut se poser les questions suivantes :

    En tant que "Parent+"*
    Est- ce que j'ai les compétences, les ressources, le temps, l'argent, l'énergie, le savoir-faire ?
    Quelles sont mes croyances ? Ex. Une mère doit toujours faire passer ses enfants avant elle.

    En tant que "Adulte"* :
    Est-ce qu'on m''a demandé, de manière directe et explicite, de faire quelque chose de précis : un service, un conseil, un objet à prêter?

    En tant que "Enfant"* :
    Est-ce que j'ai envie de faire cela ?

    Si on décide de faire même sans en avoir envie, une chose que l'on me demande, ex : conduire un ado à une fête
    prenez le temps d'établir un contrat clair et précis avec l'autre personne, un échange gagnant-gagnant, ex : O.K. je vais te conduire même si je suis fatigué(e) et que j'aurais préféré me reposer mais en échange, je souhaite que tu m'aides à faire....
    ainsi chacun y trouvera son compte et il n'y aura ni Victime, ni Sauveteur, ni Persécuteur (Après tout ce que j'ai fait pour toi..

    Exercice-test (pour la Victime) pour apprendre à expliciter ses demandes.
    Transformez les phrases suivantes en demandes précises.

    J'ai peur d'être en retard à la gare.
    Ouf, il fait trop chaud.
    Je n'y arriverais jamais tout seul.
    Si on prenait l'apéritif?
    Pousser des gros soupirs.


    * Les Etats du Moi    :  un des concepts fondateurs de l'Analyse Transactionnelle mis au point par Éric Berne.

      Le terme  "état du moi"  veut simplement désigner les différents états d'esprit et les patterns de comportement qui y correspondent, tels qu'ils se présentent à l'observation directe, et il permet d'éviter au départ l'emploi de mots abstraits et de constructions théoriques telles que « pulsion », « civilisation », « surmoi », « animus », ...

    AT_etats_du_moi_2Un rapide aperçu de chaque État du Moi

    L'état Parent : 4 subdivisions
    - le Parent Normatif +(ou Critique) : il donne les lois et les normes dans la justesse et la justice
    ses mots-type : Il faut, je dois. c'est le domaine de la loi, des rituels, des habitudes, des savoir-faire
    - le Parent Persécuteur - : il donne les lois et les normes de manière autoritaire et exagérée. Il veut "toujours" avoir le dernier mot.
    Ses mots-type : C'est comme cela et pas autrement. Ce que j'en dis, c'est pour ton bien.

    - le Parent Donnant (ou Nourricier) +: il soutient, encourage et aide efficacement
    ses mots-type : Bravo, j'étais sûr que tu réussirais, je suis fier de toi
    - le Parent Sauveteur (ou Sauveur) -: il se veut aidant mais n'est jamais efficace
    ses mots-type :  Laisse, je vais le faire pour toi  et plus tard : "Après tout ce que j'ai fait pour toi."


    L'état Adulte :
    La personne examine objectivement son environnement, en calcule les possibilités et probabilités sur la base de l'expérience passée, utilise des données chiffrées, datées, des statistiques,

    L'état Enfant : 3 subdivisions de l'état Enfant
    Tout être humain porte en soi un petit garçon ou une petite fille qui pense, agit, parle, s'émeut et réagit exactement de la même façon que lorsqu'il était un enfant.
    - L'Enfant Adapté Soumis
    coté + : il suit les règles, la mode et les normes(la politesse); ses mots-types : oui, papa, maman, chef
    coté - : il  ne remet rien en question, il se laisse manipuler par lui-même et par les autres
    - l'Enfant Adapté Rebelle :
    côté + : s'oppose aux lois injustes, il est en rébellion et en révolte et s'oppose aux normes (s'habille en punk): ses mots-type : non,
    côté - : réagit au quart de tour et est facile à manipuler "t'es même pas cap."
    - l'Enfant Libre +: il est créatif, indépendant et spontané. il rit, il invente, il crée, il danse

    Pour reconnaître les États du Moi :
    nous devons être attentifs à l'observation  des mots, des intonations, des gestes, des postures, des mimiques de la personne observée ou de nous-même.
    C'est souvent plus facile d'observer les autres que nous-même. Nous reconnaîtrons ce que font les autres et peu à peu, nous nous rendrons compte de ce que nous faisons nous-même et nous devons toujours garder en mémoire que si nous voulons changer les autres, c'est d'abord nous-même qui devons changer.
       

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    2 commentaires
  • BerneEric_DesJeuxEtDesHommes_1975_1Ou la théorie d' Analyse Transactionnelle dans sa partie sur les "jeux" comme ils ont été définis par Eric Berne dans son livre - Des jeux et des hommes chez Stock

    Eric Berne écrivait  sous le titre de Games people play  : " UN JEU, c'est une série de transactions cachées, complémentaires progressant vers un résultat bien défini, prévisible. Sur le plan descriptif, il s'agit d'un système récurrent de transactions, souvent répétitives, superficiellement plausibles, à motivation cachée; ou bien, en langage plus familier, d'une série de "coups" présentant un piège, ou "truc"....

    Éric Bernea intitulé de nombreuses séquences de ce type de manière imagée. Un exemple est le "Oui, mais...". Une personne a un problème, une autre lui donne des conseils dont chacun est ponctué par la première par un "Oui, mais...". Lassée, la seconde peut s'emporter de parler dans le vide si ce n'est la première qui ne se sentirait pas écoutée. Les transactions de surface disent bien "je cherche de l'aide" mais celles qui sont cachées disent en même temps "personne ne peut m'aider".

    Nous jouons trois types de jeux :Trianglekarpman
    - des jeux de victime
    “jambes de bois” - “Pourquoi faut-il que ça m’arrive toujours à moi ?” - “Pauvre de moi” - “C’est affreux” - “J’essaie de faire de mon mieux” - “Oui mais” - “Pardonne-moi” (Schlemiel)
    - des jeux de persécuteurs
    “Les défauts” - “La psychiatrie” - “Coincé” - “Maintenant je te tiens !” - “Le viol” - “Oui mais” - “Battez-vous tous les deux” - “Le mien est meilleur que le tien” - “Pourquoi faut-il toujours que tu...” - “Regarde ce que tu m’as fais faire”
    - des jeux de sauveteurs
    “J’essaie seulement de vous aider” - “Laisse-moi le faire à ta place” - “Heureux de vous rendre service” - “Raconte-moi tes malheurs” - “A votre place je...”

    Le triangle dramatique de Sam Karpman a mis en évidence les interactions entre le Persécuteur, le Sauveteur et la Victime.

    Le rôle du Persécuteur  permet de se libérer de ses pulsions agressives sur quelqu'un d'autre, la victime. Si le persécuteur tente de nouer cette relation avec une potentielle victime, celle-ci pourra réagir différemment : adopter une position de victime ou ne pas se laisser faire.

    Le rôle du  Sauveteur est un rôle gratifiant d'un point de vue narcissique mais qui place l'autre en incapacité. Il attend un persécuteur pour justifier son existence et une victime à sauver.

    Le rôle de la Victime attire un sauveur ou sauveteur qui veut le sauver et le persécuteur qui est censé le persécuter. C'est donc un rôle de choix pour attirer l'attention sur soi quand on sait bien en jouer. C'est un rôle qui appelle quelqu'un à être persécuteur.

    Nous pouvons changer de position dans le même jeu, nous pouvons aussi de pas entrer dans le "Jeu"  au fur et à mesure que nous prenons conscience de nos tendances, croyances, erreurs et apprenons à trouver des parades et à éviter le retournement dramatique ou "coup de théâtre" des jeux pratiqués.


    positions0Il y a une grande richesse de sites, formations, livres, voir aussi les vidéos, sur les apports de l'Analyse Transactionnelle aussi bien dans le domaine personnel que professionnel.

    Les concepts sont  illustrés par des termes clairs :

    positions de vie, scénarios, "strokes" ou signes de reconnaissance, transactions, P.A.E. pour les états du moi : Parent, Adulte, Enfant, structuration du temps

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