• Nous sommes nos mots. La parole blesse ou répare. Elle humilie ou grandit.

    Voici un très bel article, une source de réflexion sur nous-mêmes, de quoi avancer vers plus de clarté. Voici un extrait pour vous mettre en appétit.

    Nous sommes nos mots. La parole blesse ou répare. Elle humilie ou grandit."Par exemple : j’avais répondu de manière abrupte à une question de ma femme ; le ton était poli mais froid, sans aucune affection. En passant en revue cet échange pendant le bilan, j’ai tout de suite perçu sa saveur négative, et aussi son impact négatif sur nous deux. En analysant davantage, je me suis rendu compte d’un puissant agacement qui, à ce moment-là, sous-tendait mes paroles. Mais d’où venait cet agacement ? Pourquoi est-ce que je lui en voulais ainsi, au point d’oblitérer un instant tout l’amour et l’affection que nous avons l’un pour l’autre ?

    Je n’y ai pas vu clair tout de suite, mais j’ai décidé, pour les jours et semaines à venir, de surveiller particulièrement ces situations de paroles négatives vis-à-vis de ma femme et de me taire dès que me reviendrait cet agacement si caractéristique, qui pouvait m’amener à être si désagréable, avec cette manière obtuse de lui parler, toute empreinte de politesse froide. C’est en menant ce travail durant plusieurs semaines, tout en continuant à analyser plus généralement mes paroles et mes échanges, que je suis parvenu à prendre conscience, petit à petit, des pulsions négatives à l’œuvre dans de pareils moments : un sentiment de supériorité mal placé vis-à-vis de mon épouse, qui faisait que, dans certaines situations, lorsqu’il apparaissait qu’elle avait un avis contradictoire et refusait de souscrire à mon point de vue, et que sa position s’avérait pourtant la plus juste, cela m’offensait et infusait en moi une forme d’agressivité. Comme je suis de nature très polie, cela ne s’exprimait pas sous forme de paroles agressives, mais plutôt par une espèce de distance froide, dont je comprenais maintenant à quel point elle lui était blessante, elle qui d’ailleurs m’en faisait parfois le reproche (« Je n’aime pas quand tu te montres si distant… »). Dans ces moments-là, je n’étais qu’un ego, entièrement concentré sur sa volonté de puissance blessée, oubliant tout sentiment positif – amour, affection, gratitude, admiration…"

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