• Notre existence a-t-elle un sens ?

    9782856169698Notre existence a-t-elle un sens ?
    Dans ce livre, à partir de la physique quantique, de la cosmologie, des théories de l’évolution et de la neurologie, l'auteur se propose de répondre à quatre grandes questions : qu’est-ce que la matière ? Comment expliquer que l’univers ait été propice à l’apparition de la vie ? Comment rendre compte de l’évolution du vivant ? Et qu’est-ce que l’esprit ?
    Si, par le passé, en réponse à ces questions, des scientifiques avaient érigé une vision matérialiste du monde faisant de l’homme un être insignifiant étant apparu par hasard,

    J. Staune* estime qu’une telle conception n’est plus tenable au vu des développements les plus récents de la science. Il serait donc désormais possible de concevoir que notre existence a un sens. L’auteur estime même que ces récentes avancées scientifiques inciteraient à croire à l’existence d’un Dieu ou, du moins, rendraient rationnel d’y croire.

    L'ouvrage commence par l'exposé de la révolution due à la mécanique quantique (« Qu'est-ce que le réel ? »). J. Staune entre dans les perspectives développées par Bernard d'Espagnat faisant appel à une réalité cachée d'ordre spirituel derrière les phénomènes matériels. Le deuxième temps est consacré à la cosmologie moderne (« D'où venons-nous ? Où allons-nous ? »). Cette partie expose les résultats de la cosmologie moderne dans le cadre du big bang et accorde une grande importance au principe cosmologique anthropologique, à l'école de Trinh Xuan Thuan. Il en résulte le retour de la finalité dans l'explication scientifique et donc la valeur de la référence à un dessein intelligent. La troisième étape concerne la théorie de l'évolution (« Sommes-nous ici par hasard ? »). J. Staune fait le procès de ce qu'il appelle le « darwinisme ». Il reprend les critiques de Michael Denton contre la théorie scientifique de l'évolution pour inviter à congédier l'idée de hasard en biologie et ainsi inviter à une nouvelle formulation de la théorie de l'évolution.

    La quatrième partie ouvre sur un chantier nouveau, celui qui est ouvert par les neurosciences qui font de l'esprit un objet d'étude scientifique (« Qui sommes-nous ? »). Là encore, J. Staune présente les divers auteurs connus du grand public : il les classe selon leurs convictions matérialistes ; de la sorte, il va du plus vers le moins en matière de matérialisme pour montrer que les derniers auteurs cités qui sont tout autant compétents au plan scientifique que les premiers répondent mieux aux exigences de la science nouvelle et de la nature quantique du réel, à l'école de John Eccles.

    Ce livre pourra faire réfléchir autant ceux qui sont en quête de sens que ceux qui y sont hostiles.              

     

     


    J. Staune*

    Fondateur de l'Université interdisciplinaire de Paris, chargé de cours aux HEC. 

    Sa formation interdisciplinaire inclut des diplômes en mathématiques, informatique, sciences politiques, management et paléontologie humaine. Sa démarche qui concerne aussi bien la science, le management, la philosophie que la religion en fait un penseur original se retrouvant aux centres de nombreux débats et polémiques. 

    Le coeur de la démarche de Jean Staune repose sur une analyse des implications philosophiques des grandes découvertes scientifiques du XXème siècle (théorie du Big Bang, Physique Quantique, Théorie du chaos, Théorème de Gödel...). Selon lui, de telles découvertes représentent un changement de vision équivalent au passage du Moyen age à la Modernité. Elles ont donc des conséquences à la fois philosophiques et métaphysiques mais aussi économiques et sociétales. 
    Pour Jean Staune, les découvertes scientifiques ont par elle-même des implications philosophiques et métaphysiques, indépendamment de tout présupposé théologique ou religieux. En s'appuyant sur les travaux du physicien Bernard d'Espagnat (qui postule un « réalisme non physique » comme conséquence d'expérience de physique telles que la non localité), de l'astrophysicien Trinh Xuan Thuan (portant sur le « réglage fin de l'univers » qui pose - sans y répondre - la question d'un principe créateur) du mathématicien Roger Penrose (qui affirme que l'esprit humain a un accès direct à un monde platonicien des vérités mathématiques) et du neurologue Benjamin Libet (sur la non identité entre les états neuronaux et mentaux), Jean Staune affirme que les progrès scientifiques donnent une crédibilité nouvelle aux conceptions non matérialistes du monde et de l'homme et convergent avec certaines intuitions de toutes les grandes traditions, monothéistes ou non[4]. Cette conclusion est vivement contestée par des scientifiques et des philosophes qui affirment que la science ne saurait se concevoir hors d'une épistémologie matérialiste (voir Intrusions spiritualistes en sciences et Les matérialistes et leurs détracteurs sous la direction de Jean Debussy et Guillaume Lecointre). 


    Lire une critique détaillée du livre sur ce site http://philoscience.over-blog.com/ ici

     

    « Aie, mes aïeux !Qu'ils sont beaux, les cristaux de Roméo »
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